l'Institut Espagnol d'Océanographie dirige l'atelier d'experts en SIG au Cap-Vert

10/03/2015

SIG au Cap-Vert

Un atelier d'experts en Systèmes d'Information Géographique (SIG), s'encadrant dans les actions du Projet pour la protection du Grand Écosystème Marin du Courant des Canaries (CCLME), a eu lieu pendant la dernière semaine du mois de février 2015 dans la ville de Praia, capitale de la République du Cap-Vert.
Cet atelier a réuni une douzaine de représentants venant de cinq des sept pays nord-ouest africains impliqués dans ce projet régional (Mauritanie, Sénégal, Gambie, Guinée Bissau et Cap-Vert), la plupart d'entre eux rattachés aux Ministères de l'Environnement ou à des Instituts de recherche marine des différents pays. Pour des raisons logistiques, les représentants du Maroc et de la Guinée n'ont pas pu y assister. Parmi les participants à cette manifestation il y avait M. Richard Dacosta, responsable des Programmes de la Convention d'Abidjan (PNUE), et M. Fabio Carocci, expert en SIG du Service de gestion des pêches et la conservation de la FAO à Rome.
L'atelier a été organisé et financé par la Convention d'Abidjan, mais il a été techniquement dirigé par l'Institut Espagnol d'Océanographie (IEO), responsable depuis 2013 de la conception, la mise en œuvre et le développement de la base de données géo-référencée du projet CCLME. L' IEO a été représenté par deux membres de l'équipe du projet  EcoAfrik: M. Luis Miguel Agudo, du centre de l'IEO à Madrid, et Mme. Ana Ramos, coordinatrice dudit projet et basée au Centre Océanographique de Vigo (Espagne).
La Convention d'Abidjan fournit le cadre pour assurer la coopération à l'échelle régionale des actions orientées à la protection, la gestion et le développement des environnements marin et côtier le long des 14.000 km de côte ouest africaine qui  hébergent trois grand écosystèmes marins (LME) et regroupent 22 pays, de la Mauritanie à l'Afrique du Sud.
Cet atelier avait pour objectif le soutien des processus d'harmonisation des données cartographiques et, pour ce, les participants sont venus avec des informations géographiques fournies par les institutions de leurs pays. L'atelier voulait familiariser les experts participants à l'utilisation de la base données géo-référencées et des divers outils de gestion des bases de données, ainsi qu'à la production de cartes nationales (ArcGIS Server, ArcGIS online et SQL Server).
M. Luis Miguel Agudo, géologue et grand expert en SIG avancés de l'IEO, a été le responsable technique de la réunion, en charge de son organisation et de la direction des séances de travail tenues du 23 au 27 février 2015, matin et après-midi. Ce chercheur fait partie de l'équipe EcoAfrik depuis 2011 et est chargé de soutenir la cartographie biologique sur la biodiversité et la distribution des espèces et des habitats marins identifiés dans le nord-ouest de l'Afrique. Ce chercheur a été chargé de la création et du développement de la base de données géo-référencées du CCLME, grâce au financement d'un contrat du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) dont il jouit actuellement.

Pour plus d'informations, visitez:
http://www.abidjanconvention.org/
http://www.canarycurrent.org/index_html/
http://www.fao.org/fishery/geoinfo/fr
http://www.ecoafrik.es

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